Paru chez Actes Sud, 2012.
Un
petit roman, qui prend la forme d'un journal tenu par un malade dans
une clinique à Salzbourg. L'homme se voit dépérir, se sent mourir,
il consigne la relation qu'il entretien avec la maladie, qui est
devenue sa maladie, un «M» qui le protège et
qui le détruit...Tournant de l'année 1939, c'est l'histoire d'une
décrépitude d'un homme donc, mais aussi d'une ville, d'un festival
: celui de Salzbourg, qui avant 1938 faisait la gloire de la nation
autrichienne. C'est l'histoire d'un musicien, de sa sensibilité,
celle aussi d'un individu face à la montée du nazisme, son dégout
devant la figure d'Hitler. Ces histoires se mêlent dans ce roman de
manière habile. Et puis cet homme est père, un fils dont il est
sans nouvelles. Lui-même «fils de», appartenance
familiale qui se joue entre réminiscence, affirmation,
interrogation.
Beaucoup
de choses, mais pourtant, par moment la lecture s'étiole, la moue se
fait face à des considérations de l'auteur. Néanmoins, après
plusieurs jours , il reste quelque chose de cette lecture.
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