De
Pedro Riera et Nacho Casanova , paru chez Delcourt en 2012
Plongée
à travers les yeux d'une jeune femme au cœur de la société
yéménite, plus exactement à Sanaa, capitale du pays.
La
première scène: une femme voilée au volant d'une voiture, le feu
passe au vert : Vraoumm! Prisonnière et libérée, frondeuse et
soumise, le personnage d'Intisar dévoile à sa manière le jeu des
relations hommes-femmes dans un pays où le poids des coutumes et
plus fort que certaines évidences.
Comme le signale les auteurs en
avant propos, Intisar n'existe pas. Il s'agit d'une fiction basée
sur différents témoignages de femmes yémenites receuillis lors de rencontres. Cette bande dessinée réussit à éviter
pratiquement le côté pompeux que revêt parfois (souvent ?) le genre documentaire. Ce n'est pas un docu-fiction mais une fiction bien documentée, agrémentée en prime d'une
dose d'humour. Une lecture plaisante.
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