Philippe Squarzoni,
2002, Les Requins Marteaux
Bande dessinée assurément militante, une préface signée Ignacio Ramonet, voilà qui donne le ton. Philippe Squarzoni restitue dans cet album une réflexion engagée, bouleversée aussi par les dés-Ordres du monde. Il réagit, dénonçant l’emprise de discours médiatiques des plus puissants. Puis se demande : comment agir ?
C’est à travers un personnage, que l’on devine autobiographique, qu’il choisit de dérouler l’enquête. Elle va du nord au sud, de l’ouest à l’est, les pages font se rencontrer des hommes des femmes de l’armée zapatiste de libération nationale et les no man's land serbo-croates. Dans le chaos, dans la violence, se trouvent des réponses, des issues pacifiques. C’est aussi en mêlant un cheminement à la fois intime, personnel et collectif qu’il questionne ses propres travers et ceux d’une société qui le débordent et qui parfois le sabordent.
Si le discours n’a pas toujours su me convaincre, le jugeant parfois maladroit – pour ne pas dire simplificateur, la construction graphique, elle, a su m’interpeller. Déjouer la fiction médiatique en jouant du médium bande dessinée, la démarche est percutante et le travail de l’auteur très intéressant.
« Libre /occupé »
les pages s’ouvrent sur une dualité, et puis s’enchaînent des oxymores visuels , des dessins, des collages et des mots. Ils s’emboîtent, se confrontent et se révèlent les uns aux autres. Ensemble, ils forment un album riche, et dévoile une pensée, mais plus encore un ressenti, celui de l’auteur peut-être ? Celui du lecteur ? troublé, il ne sait plus… mais la colère, elle gronde, comment rester indifférent ?
À noter :
2002, Les Requins Marteaux
Bande dessinée assurément militante, une préface signée Ignacio Ramonet, voilà qui donne le ton. Philippe Squarzoni restitue dans cet album une réflexion engagée, bouleversée aussi par les dés-Ordres du monde. Il réagit, dénonçant l’emprise de discours médiatiques des plus puissants. Puis se demande : comment agir ?
C’est à travers un personnage, que l’on devine autobiographique, qu’il choisit de dérouler l’enquête. Elle va du nord au sud, de l’ouest à l’est, les pages font se rencontrer des hommes des femmes de l’armée zapatiste de libération nationale et les no man's land serbo-croates. Dans le chaos, dans la violence, se trouvent des réponses, des issues pacifiques. C’est aussi en mêlant un cheminement à la fois intime, personnel et collectif qu’il questionne ses propres travers et ceux d’une société qui le débordent et qui parfois le sabordent.
Si le discours n’a pas toujours su me convaincre, le jugeant parfois maladroit – pour ne pas dire simplificateur, la construction graphique, elle, a su m’interpeller. Déjouer la fiction médiatique en jouant du médium bande dessinée, la démarche est percutante et le travail de l’auteur très intéressant.
« Libre /occupé »
les pages s’ouvrent sur une dualité, et puis s’enchaînent des oxymores visuels , des dessins, des collages et des mots. Ils s’emboîtent, se confrontent et se révèlent les uns aux autres. Ensemble, ils forment un album riche, et dévoile une pensée, mais plus encore un ressenti, celui de l’auteur peut-être ? Celui du lecteur ? troublé, il ne sait plus… mais la colère, elle gronde, comment rester indifférent ?
À noter :
- un deuxième album fait suite : « Zapata en temps de guerre », Requins marteaux , 2003.
- une nouvelle édition des titres en 2012 chez Delcourt. (un choix éditorial, à mieux éclairer...)