Valérie
Mangin, avec Griffo, Loïc Malnati et Denis Barjam pour le dessin.
Dupuis,
2013, (3 tomes).
Il
s'agit d'une trilogie, mais c'est indéniablement le troisième tome
qui m'a fait le plus d'effets, et rétrospectivement, à mon avis,
les deux précédents font figure de faire-valoir.
Le
premier tome met en scène Honoré de Balzac découvrant tout les
jours un épisode de sa propre vie dans les pages de la «Revue de
Paris » éditant ses propres romans sous forme de feuilletons. Canular, mascarade,
complot ? Les enchâssements débutent... L'histoire du second
tome, se déroule peu après la fin de la guerre, en 1946 Henri-Georges Clouzot, un cinéaste français au succès grandissant,
décide de réaliser un film sur la vie de Balzac...La
mise en abyme continue...
Dans ces deux albums, l'intrigue est bien menée, trop bien
menée? Le dessin est pour chaque épisode soigné, minutieux, l'ensemble me paraît un peu trop
carré presque arithmétique...Je suis donc un peu dubitative. Un laps de temps se passe
avant que je puisse lire le troisième tome...et c'est alors que le
charme opère, inévitablement.
L'histoire
débute toujours à Paris, mais quelques décennies se sont encore
écoulées. Les premières pages mettent en scène une jeune
étudiante pour qui Balzac est plus que familier. Le lecteur découvre
vite qu'il s'agit de Valérie Mangin, l'auteur de la trilogie,
la situation devient cocasse, l'intrigue se complexifie et cela
devient nettement plus stimulant!
Et
puis... je dois bien admettre... si j'ai autant accroché avec le
troisième tome, c'est qu'à certains égards, la mise en abyme s'est poursuivie de manière plus intime...Une étudiante,
lectrice de bande dessinée, un changement de cap, une formation
archivistique...il y a de ces coïncidences qui font sourire!
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