Frédéric Boilet,
Benoît Peeters
Dans la préface de
l'édition de 2003, Dominique Noguet décrit cet ouvrage comme un
«objet culturel non identifié ». Je ne me pose pas la
question, Benoît Peeters, scénariste, Jirô Taniguchi pour les
trames et Fréderic Boilet comme pilote, belle équipée !
Pour celui qui ne connaît ni la ville, ni la culture japonaise, cette bande dessinée en donne un témoignage. Bien documentée, elle n'en devient pas moins un reportage, plutôt une chronique ordinaire où se livre une kyrielle de petits détails.
Casterman classiques,
2003 [1ere édition 1997]
"Les histoires
d'amours finissent toujours mal...en général..."
Rita Mitsouko, Les Histoires d'A, 1986
Tōkyo est mon jardin,
secret ou non, il est habité.
Des gens, nombreux,
différents.
Des liens professionnels,
conventionnels,
amicaux et amoureux.

Pour celui qui ne connaît ni la ville, ni la culture japonaise, cette bande dessinée en donne un témoignage. Bien documentée, elle n'en devient pas moins un reportage, plutôt une chronique ordinaire où se livre une kyrielle de petits détails.
La lecture est
passionnante, pour les yeux, pour les sens et pour l'imagination.
Une histoire personnelle,
en partie autobiographique, un cadre réaliste mais évasif.
L'histoire se trame au fil des pages, une à une travaillées, l'assemblage est soigné mais aussi malicieux. Au détour d'un
sourire, d'un paysage urbain, les traits dessinés deviennent
poétiques comme la calligraphie japonaise s'installant dans les
cases.
Surprise, l'ouvrage est
bilingue, il se lit pourtant sans difficultés, les traductions
s'effacent...
On y suit « un homme
à lunettes », un étranger devenu familier de Tōkyo, c'est
son histoire et ses amours qui se dévoilent, son jardin.
Alors, la question se pose - ressemble-t-il plus à
son auteur qu'à son lecteur ?
A chacun de s'en faire son idée.
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