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vendredi 26 juillet 2013

Alack Sinner


 



José Muñoz, et Carlos Sampayo, intégrale Casterman, 2007-2008.
L'âge de l'innocence (Premier tome, celui dont il est question dans ce post)
L'âge des désenchantements ( Second tome)



Le souffle cours, un peu désespérée aussi.
Dans les -bas-fonds d'une société américaine celle où il est, il va, il erre, avec un flegme sans illusion et pourtant romantique. Ainsi marche Alack Sinner.
Une fois de plus, une fois de moins je suis tombée amoureuse, le temps d'une lecture, d'un personnage.
L'usage du noir et blanc est habile, finement mené, le regard ne s'y habitue jamais vraiment, toujours il doit déchiffrer, jamais à l'aise et pourtant tout du long baigné dans une ambiance qui colle à la peau....les faciès sont grotesques ou sublimes, hideux, ou malheureux, les cases sont pleines, la rue foisonne.
Multiculturelle, richesse de la pauvreté, des grands mots, peut-être, mais après tout, ce sont eux qui viennent. En refermant le livre, je sais déjà que je le reprendrai... Une fiction ancrée comme toujours dans le réel, puisse-t elle autrement ? Les références des auteurs abondent. J'en saisis quelques unes, mais si peu. Et puis il y a le paysage sonore, musicale, Alack Sinner est mélomane. Et puis, il y a encore les langues qui se rencontrent, latines, américaines, elles se cognent ou se fondent... mélange.
Une fois de plus un détective, une fois de plus désabusé...les femmes, la rue, l'espoir, le noir; la vie....
 

Image 1: Tome 1, p.71
Image 2: Tome 1, p.236


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