Être entourée de livres, d'images et de mots et tenter d'en dire quelque chose, de partager...

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mardi 16 septembre 2014

De mal en pis

Alex Robinson , Rackham, 2004.

L'histoire de ce roman graphique américain s'installe au cœur d'un petit réseau de jeunes new-yorkais entre deux âges. Voilà qui pourrait ressembler à une enquête ethnographique, mais non, il s'agit bien d'une fiction : une saga amicale avant d'être familiale et sentimentale. Paru depuis plus d'une décennie (2001), les faits qui s'y déroule préservent pourtant bien toute leur acuité.
On entre dans la ronde sans intrusion par un des personnages, et puis au fil des pages, on pénètre au sein de ce petit monde, entre les coups de gueules et les éclats de rires, la franchise et les non dits... on détecte les animosités et les penchants, les angoisses derrière les masques. Avec le temps, les liens se resserrent ou s'étiolent, pour certains des déceptions, pour d'autres de l'amertume, et pour quelques-uns, simplement une joie de partager et d'être ensemble. Il y a quelque chose d'authentique là-dedans, qui simplement advient.

 « Box Office Poison », le titre originel est plus acère que la traduction, il dévoile aussi plus volontiers le ton le grinçant du livre. En jonglant avec les différents protagonistes, l'auteur confronte les points de vues, les situations et les temporalités, c'est parfois troublant. Mais, la narration est solide, bien ficelée et le lecteur n'a pas de quoi s'égarer.

Enfin, un avertissement ou une invite, c'est selon : L'album compte 600 pages, ça peut rebuter certains...De mon côté, j'ai choisi l'été pour l'ouvrir. Je ne le regrette pas.
Bien séquencé, le livre se prend, se pose, et finalement se termine sans crier gare...

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